DROIT DE LA FAMILLE

Le droit de la famille est une branche du droit civil portant sur les relations juridiques entre les différentes personnes qui composent la famille. 

Les deux principaux types de liens sont la parenté et l’alliance

Par lien d’alliance on entend en droit de la famille les règles relatives au mariage, PACS, concubinage et au divorce. 

Par parenté on entend les règles portant sur l’autorité parentale la filiation l’adoption, etc.

Le juge en charge du droit de la famille est le juge aux affaires familiales (JAF).

DIVORCE

Le divorce peut être défini comme étant la « rupture légale du mariage civil prononcée par un jugement, à la demande de l’un des époux ou à celle des deux époux lorsque la demande est conjointe »

Les différents divorces :

    • Le divorce pour faute ;

Ce type de divorce suppose qu’un des deux époux ait commis « une violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage » (adultère, violence, abandon du domicile conjugal, etc.) et que cela rende « intolérable le maintien de la vie commune ».

    • le divorce pour altération définitive du lien conjugal 

(il n’existe plus de vie commune) ;

Les époux qui vivent séparés depuis au moins un an peuvent demander le divorce.

Si vous ne pouvez pas engager un divorce pour faute (en l’absence de faute) et que votre époux refuse de divorcer, vous pouvez demander le divorce pour altération définitive du lien conjugal.

  • Ce divorce ne nécessite pas l’accord des 2 époux et vous n’êtes pas obligé de donner les raisons de votre séparation.
  • Vous devez juste prouver que la vie commune a cessé depuis au moins 1 an.
    • le divorce pour acceptation du principe de la rupture du mariage
  • À l’inverse, le divorce par consentement mutuel est de type non contentieux.
  • Divorce par consentement mutuel ou divorce amiable

 

Lors d’une séparation, les époux souhaitent la plupart du temps que la procédure de divorce soit rapide et peu coûteuse.

Aujourd’hui et depuis 2017, la nouvelle procédure de divorce n’impose plus obligatoirement la saisine d’un tribunal grâce à la mise en place d’une procédure de divorce par consentement mutuel autrement appelée divorce amiable.

Cette procédure, plus simple et donc moins coûteuse, est également plus rapide avec une durée moyenne de 2 à 4 mois. Le fait d’éviter le passage devant le juge rend la procédure plus intime en limitant le nombre d’intervenants.

Disposant d’une expérience importante dans le domaine, je serais en mesure de vous conseiller et de vous assister au mieux au cours des différentes étapes.

  • Quelles sont les conditions de la mise en place d’un divorce amiable ?

Pour mettre en place une procédure de divorce par consentement mutuel les époux doivent être en accord sur deux points principaux :

  • Sur le principe du divorce.
  • Sur les mesures qui vont régler les conséquences de leur séparation (enfants, biens immobiliers, prise en charge des crédits, attribution du domicile conjugal, usage du nom marital, versement d’une prestation compensatoire, etc.).

L’avocat est-il obligatoire dans les procédures de divorce amiable ?

Oui, les époux doivent obligatoirement faire chacun appel à un avocat.

 

Quelles sont les étapes de la procédure de divorce amiable ?

  • 1ère étape :les époux fournissent à leurs avocats l’intégralité des pièces nécessaires à la rédaction de la convention de divorce et à la procédure.
  • 2ème étape :les avocats rédigent en concertation la convention de divorce.
  • 3ème étape :chacun des avocats adresse le projet de convention de divorce à leurs clients respectifs par courrier recommandé
  • 4ème étape :après un délai de réflexion légal de 15 jours laissé aux époux après réception du projet de convention de divorce, les époux sont reçus par leurs avocats afin de signer la convention de divorce.
  • 5ème étape :la convention de divorce est adressée au notaire afin qu’il puisse l’enregistrer.
  • 6ème étape :les avocats se chargeront de faire parvenir à leurs clients les justificatifs d’enregistrement de la convention de divorce et de faire transcrire la convention auprès de la mairie du lieu de mariage des époux afin que le divorce soit opposable aux tiers.

 

Divorce pour faute

AUTRES DOMAINES D’INTERVENTIONS

Le Cabinet de Valérie GODE intervient également en matière de :

  • Conseil et assistance lors de procédures de divorce, pacte civil de solidarité, contentieux et séparation
  • Défense de vos droits en matière de garde des enfants et de droit de visite
  • Pension alimentaire, prestation compensatoire : calcul, demande de fixation, revalorisation

La pension alimentaire constitue une aide matérielle versée à un descendant, un ascendant ou un ex-conjoint dans certaines conditions. Elle peut être volontaire ou sollicitée auprès du juge aux affaires familiales qui décide si elle a lieu d’être attribuée et en fixe le montant.Mais quel cas s’applique une demande de pension alimentaire ?  

Pour les enfants

Selon les dispositions du Code civil, chacun des parents doit contribuer à l’entretien des enfants à proportion de ses ressources, de celles de l’autre parent et des besoins de l’enfant. Ainsi, en cas de séparation, une pension alimentaire doit être versée par l’un des parents à l’autre, ou à la personne à laquelle l’enfant a été confié. Contrairement aux idées reçues, la majorité de l’enfant ne fait pas cesser l’obligation de contribuer à son entretien : celle-ci se prolonge si l’enfant poursuit des études, recherche un emploi ou se trouve dans l’incapacité de travailler du fait d’un handicap.

  • Le cas du divorce : le parent doit verser une pension alimentaire au parent dont le domicile constitue la résidence habituelle de l’enfant. Dans le cas d’une résidence alternée, la pension alimentaire a seulement lieu d’être s’il existe une différence de revenus entre les parents. En attendant le jugement de divorce, c’est l’ordonnance de non-conciliation qui fixe le lieu de résidence de l’enfant et le montant de la pension alimentaire.
  • Le cas de la séparation d’un couple non marié : les parents peuvent convenir à l’amiable d’un montant de pension alimentaire, mais en cas en désaccord ou pour rendre l’obligation officielle, ils peuvent s’adresser au tribunal de grande instance.

À noter que si la filiation n’est pas établie à l’égard du père, une demande de pension alimentaire n’est pas recevable. Il est en revanche possible de réclamer des subsides devant le tribunal de grande instance.

Pour un époux

Une des obligations du mariage est l’obligation de secours qui ne cesse que par décès ou par divorce. Autrement dit, un conjoint a la possibilité de réclamer à tout moment une pension alimentaire à l’autre tant que le divorce n’a pas été jugé définitivement. La demande de pension s’applique en cas de rupture, que l’on s’oriente vers une procédure de divorce ou de séparation de corps : le juge peut accorder une pension au conjoint qui la demande et qui est dans le besoin.

Après le divorce, le droit à la pension alimentaire s’éteint de fait. Cependant, une prestation compensatoire peut prendre le relais pour permettre au conjoint de percevoir, soit une rente mensuelle limitée à une durée de huit ans, soit le versement unique d’un capital. 

Pour un époux survivant

Lorsqu’il est dans le besoin, l’époux survivant peut demander une pension alimentaire qui est prélevée sur la succession. Elle peut être convenue de façon amiable ou être accordée par le tribunal de grande instance. Sauf dispositions contraires du défunt, ce sont les héritiers et subsidiairement les légataires particuliers qui la supportent. 

Pour les ascendants

Les enfants ainsi que les gendres et les belles-filles ont l’obligation légale de venir en aide à leurs ascendants dans le besoin à proportion de leurs ressources. Dans la majorité des cas, les enfants offrent spontanément un soutien financier à leurs parents et leurs grands-parents, mais il arrive que les ascendants soient dans l’obligation de saisir le juge aux affaires familiales du tribunal de grande instance pour faire valoir leurs droits.

La pension alimentaire constitue une aide substantielle pour les proches. Elle doit être versée à chaque terme car à défaut, elle expose celui qui la doit à des procédures de recouvrement forcé et des poursuites pénales. En cas de baisse de revenu rendant le paiement de la pension impossible, mieux vaut saisir immédiatement le juge aux affaires familiales pour demander une baisse de son montant et éviter de se mettre en infraction.

  • Adoption simple
  • Succession, indivision, partage
  • Partage,

Etc…